A l’origine de ce laboratoire de recherche, « les maraudes argentiques » sont nées lors d’une résidence de territoire sur le littoral méditerranéen à la Maison du Patrimoine du Brusc.
Intégrer la pratique de la photographie argentique dans le vivant, convoquer les outils et les modes opératoires en cohérence avec l’environnement, utiliser les matières premières disponibles in situ afin de réaliser des chimies photographiques alternatives avec le territoire. Ces recherches sont abordées avec comme enjeux la nécessité de sensibiliser les auteur.e.s et les publics à une pratique photographique en lien avec les problématiques écologiques, et à partir de cette contrainte interroger les champs esthétiques et philosophiques d’une photographie argentique actuelle. La densité d’une nouvelle génération de photographes choisissant l’usage du film et la technique de l’épreuve témoigne de la nécessité d’innover dans la recherche des matériaux utilisés, de mettre en avant la problématique des déchets et de la pollution engendrée, de l’usage de l’eau et de son traitement. Mon intention en tant qu’artiste-auteure est de mettre en œuvre des recherches qui vont dans le sens d’une intégration de ces notions dans l’évolution de ma pratique, de transmettre et explorer avec divers publics, de collaborer avec celle.eux qui proposent des liens entre écologie et photographie.


