Fouler le territoire, glaner sur le chemin quelques ressources, dans les rencontres, parmi les histoires retenues, celles qu’on ne peut écrire et qu’il faut avoir vécu. Fouiller dans la mémoire, ce qu’il reste d’essentiel au récit, suivre les chemins en terre battue, le bitume craquelé, convoquer les corps aujourd’hui, les espoirs pour demain.
Révéler l’image, suspendue dans l’invisible.
Dans les nuits rouges du laboratoire, des recettes de révélateurs s’inventent avec ce que je glane sur l’instant, ce que je trouve dans mon environnement, en forêt, en campagne, en ville ou en moi-même. Pour une photographie argentique consciente, intégrée au vivant.




























